Madagascar a développé des politiques publiques pour promouvoir le secteur de la pêche et de l’aquaculture afin de soutenir la croissance économique et de répondre aux besoins alimentaires de la population.Les grandes lignes clés de ces politiques sont :
- Développement de la pêche artisanale : Madagascar a mis en place des mesures pour encourager la pêche artisanale, qui représente la majorité de la production de poisson dans le pays. Cela comprend l’amélioration des infrastructures portuaires et l’octroi de subventions pour l’achat de bateaux et de matériel de pêche.
- Promotion de l’aquaculture : Madagascar encourage également le développement de l’aquaculture pour augmenter la production de poisson et réduire la pression sur les stocks de poisson sauvage. Des subventions sont accordées aux agriculteurs pour l’installation de fermes aquacoles et des programmes de formation sont organisés pour améliorer les compétences des éleveurs.
- Conservation de la biodiversité marine : Madagascar a mis en place des aires marines protégées pour préserver la biodiversité marine et protéger les habitats de poissons. Des efforts sont également déployés pour lutter contre la pêche illégale et la surpêche, y compris la mise en place de quotas de pêche et la réglementation de la taille minimale des poissons capturés.
- Développement des exportations : Madagascar vise à développer ses exportations de poisson et de produits aquatiques en améliorant la qualité des produits et en répondant aux normes internationales. Des initiatives ont été lancées pour améliorer la chaîne d’approvisionnement et la qualité des produits, notamment en développant des infrastructures pour la transformation et la conservation des produits.
Ces politiques publiques sont mises en œuvre par le Ministère de la Pêche et de l’Économie Bleue, en collaboration avec des partenaires du secteur privé et de la société civile. Cependant, malgré ces efforts, le secteur de la pêche et de l’aquaculture à Madagascar est confronté à de nombreux défis, notamment la pauvreté des pêcheurs, la pression sur les stocks de poissons et la concurrence internationale.